Jour 60 : Jasper National Park
Au matin, après une première nuit dans le parc de Jasper, nous nous réveillons dans un froid glacial. Il est l’heure pour nous de ressortir écharpes, gants, bonnets, chaussettes et polaires pour prendre le petit déjeuner. Le soleil, lui, brille de mille feux dans un beau ciel bleu. La coutume des prochains jours sera alors d’allumer un feu dès le réveil.
Nous allons au Maligne Lake, et sur la route, nous assistons à un de nos plus beaux souvenirs … Nous avons la chance de voir un OURS, se balader sur la route à quelques mètres de notre voiture, pour repartir ensuite dans la forêt ! Plus loin sur la route nous croisons tout un troupeau de mouflons, mais ça, c’est presque devenu une habitude, nous en croisons très régulièrement, mais c’est toujours un plaisir de voir des animaux à l’état sauvage.
Pour en revenir au Maligne Lake, il est tout aussi magnifique que les précédents, avec en arrière plan un sublime glacier. Nous ne nous lassons pas des paysages qui sont, malgré leurs points communs, tous différents.
Nous rencontrons ici une jeune québécoise, avec qui nous faisons un petit bout de chemin, puis ensuite nous continuons chacun vers un sentier de randonnée différent. Nous avons la chance de croiser une biche qui empruntait le même sentier que nous. Elle continuait à manger en avançant tranquillement sans se soucier de notre présence.
Nous allons aussi au Maligne canyon faire une randonnée le long du canyon et de la rivière.
Le parc de Jasper nous réserve encore de belles surprises.
Un matin, nous nous levons et découvrons à moins de 10 mètres de notre emplacement, toute une famille de Wapitis qui dort paisiblement.
Nous allons au lac Annette, un endroit encore et toujours à couper le souffle. Nous marchons quelques kilomètres, nous nous trompons de chemin, nous arrivons dans un ranch, puis de retour au bord du lac, il est l’heure pour nous de sortir le bateau et de se baigner dans cette eau turquoise.
Notre dernière rando dans le parc de Jasper, vers le Lac Dorothy, fut une des plus physiques, entre les montées abruptes, la chaleur étouffante, les moustiques énormes qui nous attaquent sur la moindre partie de peau découverte. Nous traversons la voie ferrée, et au retour nous sommes bloqués quelques minutes par un train du Canadian Pacific long de plusieurs kilomètres.
Nous voyons également le Mont Edith Cavell, un pic majestueux de 3 368 m, ainsi que son joli lac alimenté par l’eau du glacier.
Lorsque nous voulons quitter Jasper pour prendre la route du retour, Rosie nous fait (encore) des siennes. Un voyant orange s’allume. Sylvain vérifie alors 2-3 trucs dans le moteur (quelque chose comme le niveau d’huile, le liquide de freins et des bricoles dans le genre). On rachète un bidon d’huile, car le niveau était bas. Sinon tout semble correct. Sylvain vérifie même la pression des pneus. Nous voilà fin prêts à prendre la route, pour de bon.
